Premièrement, des mensonges sur les chiffres,

L'automne dernier, la marque de soins capillaires Olaplex avait le vent en poupe. Elle venait juste d'être rendue publique et ses produits étaient les favoris de nombreuses influenceuses beauté.

Un an plus tard, la marque fait l'objet d'un examen minutieux de la part de certains consommateurs, avocats et analystes boursiers. Le stock en chute libre d'Olaplex, un incontournable de la routine de soins capillaires TikTok, semble également avoir attiré l'attention du bar des plaignants. 

Ce mois-ci, la société Pomerantz LLP, spécialisée dans la représentation des actionnaires dans les poursuites en valeurs mobilières, a intenté une action en baisse d'actions contre Olaplex, alléguant que la société n'avait pas correctement averti les investisseurs des défis du secteur. 

La poursuite, déposée devant le tribunal fédéral de Californie, vise la chute d'Olaplex de 21 dollars par action lors de son introduction en bourse en septembre 2021 à 4,24 dollars par action le mois dernier. Il cherche à représenter une classe potentielle de "milliers" d'investisseurs qui ont acheté des actions Olaplex après leur introduction en bourse, selon la plainte.  (...)

Deuxièmement, Mise en danger de la santé des consommateurs!!!

Olaplex fait également face à un procès concernant le lilial, un ingrédient que l'entreprise utilisait jusqu'à cette année

Olaplex a fait l'objet d'un procès au Canada en mars, dans le cadre d'une proposition de recours collectif pour son utilisation présumée d'un ingrédient de produit que l'Union européenne a interdit cette année. L'ingrédient, connu sous le nom de « lilial », peut nuire à la santé reproductive, selon la poursuite, alléguant des violations des lois canadiennes sur la protection des consommateurs. La poursuite est en cours, selon Joey Zukran, un avocat représentant les plaignants dans la poursuite. 

Plus tôt cette année, certains clients d'Olaplex ont exprimé leur inquiétude quant à la présence de lilial dans la formule Hair Perfector n ° 3 de la marque après l'entrée en vigueur de l'interdiction de l'Union européenne sur la substance dans les produits de consommation. (...)

En tant que professionnels de la beauté, et en temps que vendeurs de prestations de service et de produits, nous avons la responsabilité des produits que nous utilisons et mettons à disposition de notre clientèle, qu'il s'agisse d'un point de vue juridique, ou du point de vue des client(e)s. 

Le fait d'utiliser et de mettre à disposition du public des produits contenant des composants interdits, nous expose, nous professionnel, à de lourdes sanctions, administratives voire pénales en fonction des cas de figure qui se présenteront.

Il est donc de notre devoir et de notre responsabilité de nous protéger, et de protéger les différentes personnes que nous côtoyons au quotidien (salariés, apprentis, clients...)  de ce type de risque, c'est pourquoi je me sentais obligé de partager ce scandale à venir avec toi.

Si tu veux être informé en temps réel des suites données à cette affaire, pense à t'inscrire à la newsletter, et à ouvrir les mails qui arriveront les prochains jours.